Entre Chine et Indochine

Des colonies à la haute finance

Détails pratiques



Un voyage réussi se planifie suffisamment tôt, notamment afin d’éviter des mauvaises surprises. Pour commencer, il est important de connaître les formalités d’entrées des pays concernés. Il faut également savoir comment protéger sa santé. Ensuite, il peut être intéressant d’en connaître un peu plus sur les transports publics ou sur les logements. Il est bien entendu important d’avoir un minimum de connaissances concernant les us et coutumes, la culture ou les langues des régions traversées.

Les informations ci-dessous vous permettront d’y voir plus clair sur ce voyage à destination de Singapour.


Formalités

Le Département fédéral des affaires étrangères (DFAE) publie un certain nombre de conseils aux voyageurs. Il publie également des recommandations concernant la Biélorussie, la Russie, le Kazakhstan, la Chine, le Vietnam, le Cambodge, la Thaïlande, la Malaisie et Singapour. Sur ce même site se trouvent les adresses des représentations diplomatiques en Suisse de ces même pays, soit la Biélorussie, la Russie, le Kazakhstan, la Chine, le Vietnam, le Cambodge, la Thaïlande, la Malaisie et Singapour, qui vous renseigneront volontiers sur les formalités en vigueur pour un voyage dans leurs pays.

Prenez-y vous suffisamment tôt pour obtenir un visa. Il faut souvent compter deux semaines entre la demande et la réception du document.


Santé

La santé est un problème suffisamment important pour s’en préoccuper correctement. Parfois, un ensemble de vaccins doit se faire sur une période pouvant aller jusqu’à six mois. Votre médecin vous renseignera. Voici par ailleurs les recommandations du Comité d'experts en médecine des voyages concernant la Biélorussie, la Russie, le Kazakhstan, la Chine, le Vietnam, le Cambodge, la Thaïlande, la Malaisie et Singapour.


Transports

Se rendre à Moscou n'est pas un problème : des voitures-lits relient Moscou à Basel ou Amsterdam tous les jours, Berlin trois à cinq fois par semaine et Paris une fois par semaine. De Moscou, il est possible de se rendre au Kazakhstan tous les jours, le voyage durant deux nuits. Le trajet entre le Kazakhstan et la Chine peut se faire une fois par semaine avec un des trains reliant Astana à Ürümchi ou Almaty à Ürümchi. N’oubliez pas d’observer le changement des essieux à la frontière, l’écartement du réseau de l’ex-URSS étant plus large que celui de la Chine. Réservez suffisamment à l'avance, le train, plus confortables mais moins fréquents que les bus couchettes partant quotidiennement d'Almaty, est souvent complet une à deux semaines avant le départ.

L'horaire des trains entre l'Europe et Ürümchi peut être trouvé sur le site de la Deutsche Bahn (en français). Il est également possible d'y commander et de se faire expédier à domicile la plupart des billets.

Voyager en train en Chine est un bonheur : les trains sont confortables, fréquents et ponctuels. Une voiture restaurant accompagne en général le train. Les voitures-lits, surtout sur les principales relations, ont un niveau de confort que l'on retrouve peu en Europe. Ici aussi il faut réserver suffisamment tôt pour ne pas être obligé de voyager une ou deux nuits debout sans place attribuée : les voitures avec places assises peuvent rapidement se retrouver bondées, un peu comme dans le métro de Paris aux heures de pointes (si, si...)

Il ne sera donc pas difficile de trouver un transport entre Ürümchi et Shanghai, éventuellement avec changement à Xian.

A Shanghai, les déplacements se font en métro, en bus ou en trolleybus. Il peut même être possible de tester le Maglev, ce train à sustentation magnétique circulant à 431 Km/h entre la ville et l'aéroport. La Shanghai public transportation card permet de passer d'un mode de transport à l'autre sans monnaie.

Ensuite, tous les deux jours, un train de la compagnie MTR relie Shanghai à Hong Kong. Il est également possible de voyager jusqu'à Guangzhou (Canton) d'où la correspondance est assurée avec les trains Intercity de MTR ou jusqu'à Shenzhen et de poursuivre cette fois avec les RER de MTR.

Les transports publics de Hong Kong sont efficaces. Un maillage serré de lignes de RER, de métro, de mythiques tramways et ferries permettent des déplacements aisés en ville et vers les Nouveaux Territoires. Plusieurs compagnies de bateaux desservent les îles alentours. Et il ne faut pas oublier le funiculaire desservant le Peak. Afin d'éviter d'avoir toujours de la monnaie dans les poches, il peut être intéressant de se procurer une carte Octopus, sorte de portemonnaie électronique permettant d'accéder à tous les transports du territoire ainsi que de payer sans monnaie dans de nombreux commerces.

Au départ de Hong Kong, le trajet à destination de Hanoï sera effectué via Guangzhou et Nanning, d'où part un train quotidien à destination du Vietnam.

A Hanoï, les déplacements sont facilités par le réseau de Hanoibus pratique et relativement bien organisé.

L'Express de l'amitié relie plusieurs fois par jour Hanoï à Saïgon (Ho Chi Minh Ville). Les trains circulent avec de confortables voitures-lits, des places assises et, en général, une voiture restaurant. Le voyage offre une ou deux belles vues sur les montagnes et la mer. Ensuite, pour rejoindre Phnom Penh et pour circuler au Cambodge, il faudra se rabattre sur l'une des nombreuses compagnies de bus, le réseau de chemin fer étant fermé au trafic voyageur depuis 2009. L'alternative entre Phnom Penh et Siem Reap (Angkor) est le bateau rapide. Ce trajet de six heures permet de découvrir les villages du bord de la rivière de manière agréable, même si les bateaux en service sont quelque peu surprenants. Poiphet, à la frontière avec la Thaïlande sera joint par bus, la frontière sera traversée à pied et la gare d'Aranyaprathet sera jointe en un quart d'heure grâce aux nombreux tuc-tuc attendant après le poste frontière.

Deux trains relient quotidiennement Aranyaprathet à Bangkok. Bien que seules des voitures de 3e classe soient disponible, le voyage et agréable, même s'il dure un peu plus longtemps qu'avec un bus. Les paysages traversés valent le détour. A Bangkok, on favorisera les déplacements en bus, le métro ne desservant que mal le centre-ville.

Un train des chemins de fer thaïlandais relie tous les jours Bangkok à Butterworth, le point de départ des ferries pour l'île de Penang, en Malaisie. Il est également possible de prendre un des nombreux trains pour Hat Yai d'où part une correspondance des chemins de fer malais en direction de Kuala Lumpur. Pour rejoindre Georgetown, sur l'île de Penang, depuis Butterworth, on empruntera l'un des ferries qui naviguent plusieurs fois par heure. Le réseau de bus de l'île organisé par rapid Penang est efficace.

Des trains confortables circulent entre Butterworth, Kuala Lumpur et Singapour.

A Kuala Lumpur, les réseaux de RER ainsi que celui des transports urbains (metro, monorail et bus) assurent une bonne desserte de la ville. Une carte journalière permet de passer facilement d'un moyen de transport à l'autre.

A Singapour, les réseaux de métro et de bus sont exploités aux standards occidentaux par les compagnies SMRT et SBS Transit. La carte ez-link permet de voyager sur toute l'”le à des conditions avantageuses et sans monnaie.

Les voyageurs maîtrisant l’anglais pourront profiter des précieux renseignements du site Seat 61 qui dédie une des ses sections au voyage entre l'Europe occidentale et la Russie et une autre au trajet Moscou - Almaty - Xian. D'autres pages sont consacrées aux voyages en Chine, au Vietnam, au Cambodge, à la Thaïlande, à la Malaisie et à Singapour. L'éditeur de ce site publie également un petit livre qui peut facilement être mis dans sa valise. Si vous souhaitez voyager en Chine, le seul horaire complet en écriture latine existant est édité par Duncan Peattie. Il est d’ailleurs d’une qualité irréprochable et est mis à jour régulièrement.


Guides de voyage

Les meilleures sources d’informations pour ce trajet sont incontestablement celles de Lonely Planet qui édite un guide sur la Russie, la Chine , le Vietnam , le Cambodge , la Thaïlande , la Malaisie et Singapour. Ces livres donnent un excellent aperçu de la culture, du tourisme ou de la langue, des trucs et astuces, des dangers, des formalités administratives ou de la santé.


Littérature à prendre avec soi

La littérature est riche d'histoires, avec un grand ou un petit h, se déroulant en Indochine. Un incontournable, cependant : l'Amant de Marguerite Duras. Ce livre autobiographique tourne dans les années 30. Il raconte la rencontre, sur un bac traversant un bras du Mékong, entre un Chinois richissime et une petite blanche de quinze ans. Il vaudra à son auteur le Prix Goncourt en 1984.


Les détails de ce voyage

Trajet, escales et dates du voyage de 2010
Horaires de ce même voyage


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