Le Canadien fut mis en service le 24 avril 1955 par la compagnie du Canadien Pacifique (CP) le même jour que le Super Continental
du Canadien National sur le trajet Montréal/Toronto – Calgary – Toronto. Il s’agissait du premier train panoramique et entièrement
composé de voitures inox en circulation dans ce pays. Ces voitures de haut standing sont d’ailleurs, après rénovation, toujours en
service. Malgré le succès initial, la fréquentation diminua dans le courant des années 60 face à la concurrence de l’avion. Le CP tenta
plusieurs fois de supprimer ce train, ce qui fut refusé par le gouvernement qui cependant subventionna ce service à hauteur de 80 %.
Le 29 octobre 1978, la société fédérale Via Rail Canada reprit officiellement le trafic voyageur canadien. Il exploita par conséquent
les trains Canadien et Super Continental circulant sur un itinéraire parallèle plus au nord via Winnipeg. En 1990, de sévères coupes
dans le budget de Via Rail conduisent à la suppression du train via Calgary. Le Canadien reprend alors le parcours du Super Continental.
Il ne circulera par ailleurs plus que trois fois par semaine. La tranche de voitures directes pour Montréal est également supprimée.
Le matériel roulant est composé de voitures-panoramiques de queue avec bar et salon dites voitures Park, de voitures panoramique
Skyline, de voitures-lits Manor et Château, de voitures-restaurant, de voitures à places assises et de fourgons à bagages. La plupart
de ces voitures sont baptisées du nom d’un personnage célèbre. L’aménagement intérieur de style art nouveau est particulièrement soigné.
Jasper, village au coeur du parc national éponyme, est une station touristique active tant en été pour la randonnée qu'en hiver pour le ski
Le village est entouré de hautes montagnes, dont le Mt Whistler. Il suit les contours de l'Athabasca, aux eaux bleues
alimentées par le glacier Columbia, et de la Miette, aux eaux plus troubles
Le trajet de Jasper à Prince Georges, puis à Prince Rupert se fait à bord du Skeena
A l'entrée est de Prince Georges se trouve un magnifique viaduc long de 800m
Le totem est l'enseigne et l'arbre généalogique des tribus indiennes de la côte du Nord-Ouest. Les emblèmes sculptés sur un totem
appartiennent à une famille et en reflètent son histoire. Les animaux représentés servent à affirmer visuellement l'appartenance à un
groupe et son identité. On y trouve des castors, des ours, des loups, des requins, des baleines, des corbeaux, des aigles,
des grenouilles ou des moustiques . Les totems sont habilement sculptés dans du genévrier rouge et peints de noir, de rouge, de bleu et parfois de
blanc et de jaune. Leurs dimensions varient, les mâts de façade dépassant parfois 15 m de haut et 1 m de largeur à la base. Ils font
généralement face à une rivière ou à l'océan.
Prince Rupert, ville dont l'économie est essentiellement tournée sur la mer
De nombreux pêcheurs ont jetés l'ancre dans ce port. Les rapaces ont bien entendu trouvé le filon
Port Hardy, au nord de l'île de Vancouver, sert de tête de pont à la liaison par ferry pour Prince Ruppert
Nanaimo, le port. La micro-industrie de la pêche est ici aussi active
Bâtiments anciens du centre de Nanaimo
Vancouver, les totems de Stanley Park
Le premier pont suspendu de Capilano a été construit en 1889 à 70 m au dessus de la rivière du même nom. Il mesure environ 140m.
Une forêt humide typique de ce que l'on pouvait trouver dans la région il y a une centaine d'année a été préservée autour du pont.
Vancouver, chinatown, downtown et waterfront st.
Vancouver, le port et quelques-uns des nombreux ponts de la ville
Vancouver vu par Céline
(c) Via Rail Canada
Le Canadien fut mis en service le 24 avril 1955 par la compagnie du Canadien Pacifique (CP) le même jour que le Super Continental
du Canadien National sur le trajet Montréal/Toronto – Calgary – Toronto. Il s’agissait du premier train panoramique et entièrement
composé de voitures inox en circulation dans ce pays. Ces voitures de haut standing sont d’ailleurs, après rénovation, toujours en
service. Malgré le succès initial, la fréquentation diminua dans le courant des années 60 face à la concurrence de l’avion. Le CP tenta
plusieurs fois de supprimer ce train, ce qui fut refusé par le gouvernement qui cependant subventionna ce service à hauteur de 80 %.