Sahara, Sahel et Afrique tropicale, une visite de l'Afrique francophone
Détails pratiques
Les informations ci-dessous vous permettront d’y voir plus clair sur ce voyage à travers l'Afrique de l'ouest.
Le Département fédéral des affaires étrangères (DFAE) publie un certain nombre de conseils aux voyageurs.
Il publie également les recommandations concernant le Maroc,
la Mauritanie,
le Sénégal,
le Mali,
le Burkina Faso et
le Ghana.
Sur ce même site se trouvent les adresses des représentations diplomatiques en Suisse de ces même pays, soit le Maroc,
la Mauritanie,
le Sénégal,
le Mali,
le Burkina Faso et
le Ghana,
qui vous renseigneront volontiers sur les formalités en vigueur pour un voyage dans leurs pays.
Prenez-y vous suffisamment tôt pour obtenir un visa. Il faut souvent compter deux semaines entre la demande et la réception du document.
La santé est un problème suffisamment important pour s’en préoccuper correctement. Parfois, un ensemble de vaccins doit se faire sur une période pouvant
aller jusqu’à six mois. Votre médecin vous renseignera. Voici par ailleurs les recommandations du Comité d'experts en médecine des voyages concernant
le Maroc,
la Mauritanie,
le Sénégal,
le Mali,
le Burkina Faso et
le Ghana.
Le voyage en train, en bus ou en bateau est relativement aisé pour la plus grande partie du trajet. Nous privilégierons les trains de nuit là ou cela est possible.
Le premier nous conduira de Genève à Hendaye. Et puisque nous avons un peu de temps, nous prendrons le train régional des Pays Basques "EuskoTren" pour boire un
café dans la sympathique ville de Donostia/San Sebastian. Une combinaison de trains de jour et de nuit nous conduira ensuite jusqu'à Algeciras d'où part le ferry
pour Tanger. Cette liaison est assurée, pendant la journée, au moins une fois toute les deux heures, la traversée durant deux heures et demie. Les billets piétons
peuvent facilement être obtenus aux guichets respectifs des compagnies.
Les chemins de fer marocains sont sans doute les meilleurs de tout le continent. Par le jeu des correspondances, il est possible de relier Tanger à Marrakech
trois fois par jour en dix heures environ. Le voyage de nuit est également possible avec le train direct comportant des places assises et des couchettes.
Au Maroc, les chemins de fer sont sûrs, confortables et relativement ponctuels. Et là ou le chemin de fer s'arrête, les bus de Supratours prennent le relais.
Vous choisirez donc cette option pour vous rendre à Dakhla au sud du Sahara occidental si vous voulez vous faciliter les correspondances, les bus partant de la
gare. Sinon, optez pour la CTM, la compagnie nationale qui relie à peu près tous les coins du pays au départ des gares routières. Les autres compagnies, à de
rares exceptions près, sont à laisser à ceux qui aiment les aventures extrêmes ! Le bus Marrakech - Dakhla circule tous les jours et met 24 heures pour arriver
à destination. Le voyage reste tout de même agréable, de nombreux arrêts étant prévus pour se dégourdir les jambes ou se restaurer. A noter également que les
chauffeurs Supratours sont de vrais professionnels.
Ça se corse un peu pour continuer en direction de la Mauritanie… Renseignez-vous au camping à l’entrée de la ville pour trouver un véhicule qui vous mènera au
moins jusqu’à la frontière. Le mieux serait de tomber sur un touriste qui pourrai vous mener jusqu’à Nouadhibou. De là, vous devriez pouvoir trouver un taxi
collectif jusqu’à Nouakchott, puis jusqu’à la frontière sénégalaise, ou un autre taxi vous mènera jusqu’à St-Louis du Sénégal. Vu notre propension à préférer
le train, nous avons fait un petite crochet : depuis Nouadhibou, nous avons pris le train minier jusqu’à Choum. Une vieille voiture à compartiments est
crochée à l’arrière d’une des compositions longues de 2,5 Km allant chercher du minerai à Zouerate. A partir de Choum, on prend un taxi jusqu’à Atar,
puis un autre jusqu’à Nouakchott. La route se poursuit, toujours en taxi, jusqu’à St-Louis du Sénégal. A noter que la Mauritanie ne possède pas de système
de transport organisé au sens où on le comprend habituellement. Ceci mis à part le chemin de fer minier, bien sûr. L’entier des déplacements privés repose
sur le système des taxis collectifs.
Le meilleur moyen de se déplacer au Sénégal est également de prendre un taxi. D’immenses gares routières ont été construites aux abords des villes. Le trajet
de Dakar vers Thiès peut lui se faire une fois par jour en train (départ le matin de Thiès et retour le soir). Cette option est meilleure que le voyage en taxi,
les gares routières de ces deux villes étant particulièrement excentrées. Et rien ne vaut un voyage en train pour admirer le paysage et échanger avec les
autres voyageurs ! La ville de Dakar et sa banlieue est desservie par un réseau relativement performant de bus de la compagnie
Dakar Dem Dikk ainsi que par le PTB, le petit train de banlieue, circulant entre Dakar, Thiaroye et Rufisque.
Attention, malgré plus de vingt aller et retour par jour, ce train peut être bondé (c'est-à-dire qu’on y voyage en s’agrippant à l’extérieur des voitures).
Il est également possible de sillonner villes et pays en Allams, abréviation de Allamdoulihali, ou cars rapides à 22 places, aux noms évocateurs de "Trompe la mort"
ou "Dieu soit loué", aussi impressionnants qu’esthétiques.
Le trajet de Dakar à Bamako se fait (ou plutôt se faisait, car seuls quelques trains de marchandises c) avec l’express international
circulant environ une fois tous les quinze jours. La gare peut vous renseigner sur une éventuelle reprise des services.
Ce train extraordinaire comportait des places assises et des couchettes, toutes récupérées en France. Ici, à travers les nombreux
contact que vous ferez avec d’autres voyageurs, vous comprendrez exactement ce qu’est le quotidien en Afrique. Et puisque le train ne circule effectivement plus, vous trouverez sans
problème un car pour faire le trajet. En général, des rabatteurs vendent les tickets sur la place de la gare. A noter, tout de même, que le train circule sur la partie malienne
de la ligne, entre Kayes et Bamako, trois fois par semaine.
Bobo Dioulasso et Ouagadougou sont reliées à Bamako par de nombreuses compagnies de car. Choisissez bien la compagnie avant d’embarquer. Certaines compagnies sérieuses
proposent de bons cars climatisés ou "ventilés" (les fenêtres peuvent s’ouvrir !) et d’autres, un peu moins sérieuses, font circuler des épaves. Ensuite, la meilleure manière
pour relier le Burkina Faso et le Ghana est de prendre le bus de la compagnie ghanéenne Intercity STC circulant trois fois par semaine entre Ouaga et Accra.
Le plus ardu sera sans doute de trouver des horaires afin de planifier au mieux les déplacements. Les voyageurs maîtrisant l’anglais pourront profiter des
précieux renseignements du site Seat 61 qui dédie une des ses sections au voyage entre
l’Europe et le Maroc et une autre au trajet Sénégal - Mali.
L'éditeur de ce site publie également un
petit livre
qui peut facilement être mis dans sa valise.
Les meilleures sources d’informations pour ce trajet sont incontestablement celles de LonelyPlanet qui édite un guide sur le
Maroc
un autre sur le
Sénégal
ainsi qu'un ouvrage regroupant les pays d'
Afrique de l'Ouest
.
Le Guide du Routard édite également un livre pratique répertoriant les pays de l'
Afrique de l'Ouest
.
Les guides en français concernant la
Mauritanie
et le
Ghana
sont quand à eux plus difficile à trouver. Nous noterons toutefois ceux du Petit Futé.
Ces livres donnent un excellent aperçu de la culture, du tourisme ou de la langue, des trucs et astuces, des dangers,
des formalités administratives ou de la santé.
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Guides de voyage
Les détails de ce voyage
Trajet, escales et dates du voyage de 2005
Horaires de ce même voyage