L'Afrique de l'Ouest
Sahara, Sahel et Afrique tropicale, une visite de l'Afrique francophone
Le voyage
L'Europe est rapidement laissée derrière : les trains de nuit nous permettent de traverser la France et l'Espagne. Le voyage
commence réellement avec la traversée du détroit de Gibraltar et l'arrivée à Tanger. Les trains, les bus, les taxis-brousse et, un peu, l'auto-stop nous
permettent de rejoindre Dakar. En route, nous nous arrêterons à Marrakech, au Maroc et à St-Louis, au Sénégal. De Dakar, nous voyagerons en train jusqu'à
Bamako, puis en bus jusqu'à Kumasi en passant par Bobo Dioulasso et Ouagadougou. Le train sera favorisé entre Kumasi et Takoradi, même si le fin du trajet
se fera en bus. Accra, le but du voyage, sera atteint en voiture privée.
Le détroit de Gibraltar, porte d’entrée de la Méditerranée et Tanger, porte d’entrée de l’Afrique
Les ruelles de Marrakech avec, au fond, le minaret de la Koutoubia culminant à 70 mètres
Les souks de la ville est un immense labyrinthe de ruelles bordées d’un nombre incalculable d’échoppes
La place Djemaa el-Fna se transforme en immense salle à manger à ciel ouvert sitôt la nuit tombée
Marrakech, la gare
La ville est reliée plusieurs fois par jour au nord du pays par le train, les bus prenant le relais pour le sud
Entre Dakhla et Nouadhibou, le désert, les dromadaires…
Nouadhibou, la gare, point de départ de la ligne en direction de Choum et Zouérate
La ligne Noudahibou – Zouérate, longue d’environ 700 kilomètres a été mise en service en 1963 dans le but de relier les
mines de fer au port. Six trains longs de plus de deux kilomètres circulent tous les jours. Ils sont composés de 200 wagons
qui convoient près de 20'000 tonnes de minerai. Et une fois par jour, une voiture-voyageurs est crochée au convois. Les
conditions climatiques rendent l’exploitation du chemin de fer particulièrement délicate : les retards, les déraillements
ou les suppressions sont monnaies courantes. Mais le train fini toujours par
passer.
Choum, la Gare
La plage de Nouakchott, port d’attache des pêcheurs de la capitale et marché au poisson
La gare de St-Louis ne voit plus guère passer de trains
St-Louis, le pont Eiffel
Au large des côtes du Sénégal, en face de Dakar, Gorée a été du XVe au XIXe siècle le
plus grand centre de commerce d'esclaves de la côte africaine. Tour à tour sous domination portugaise, néerlandaise,
anglaise et française, son architecture est caractérisée par le contraste entre les sombres quartiers des esclaves et les
élégantes maisons des marchands d'esclaves. L'île de Gorée reste encore aujourd'hui un symbole de l'exploitation humaine et
un sanctuaire pour la réconciliation. Aujourd’hui, l’endroit est surtout réputé pour ses nombreux artistes, essentiellement
des peintres, qui rajoutent des couleurs à la beauté du lieu. Ce site est classé au patrimoine mondial de
l’UNESCO
Les îles de la Madeleine, également au large de Dakar, sont réputées pour les nombreux oiseaux qui viennent les visiter
La gare de Dakar a été mise en service en 1914. Elle permettait de relier St-Louis au nord du pays et Bamako, au Mali
En 2005, seuls les trains de banlieue ainsi que l’Express du Mali, environ tous les 10 jours, partaient encore de la gare.
Aujourd’hui, les trains partent de la gare de Hann, à 3 Km. S'ils partent, ce qui est loin d'être certain...
Ambiance de départ le jour de circulation de l'Express du Mali
Thiès, la gare
Entre Tambacounda et la frontière malienne
Kidira, à la frontière : les passagers "clandestins" disparaitrons lors de l'arrivée des douaniers
Peu de voyageurs, mais beaucoup d'ambiance en gare de Kumasi
En 2005, le train circulait encore entre Kumasi et Takoradi, sur la côte
Sur la côte ghanéenne, entre Keta et Beyin, les comptoirs fortifiés, ici le château de
Cap Coast, fondés entre 1482 et 1786, sont les vestiges des itinéraires commerciaux que les Portugais avaient créés à
travers le monde à l'époque de leurs grandes découvertes maritimes. Ces sites sont classés au patrimoine mondial de
l’UNESCO