Eine Reise nach Namibien


Un voyage entre nature et architecture

Architecture germanique et grands espaces africains


Au tournant du XXe siècle, les Allemands ont colonisés la Namibie. Pas longtemps, mais suffisamment pour laisser des traces visibles. Les bâtiments de style Art-Nouveau se trouvent dans toutes les villes du pays. Swakopmund et Lüderitz possèdent les plus emblématiques. Les grands espaces restent, eux, complètement africains. La diversité des paysages surprendra le visiteur : entre steppes, dunes et rochers, toute une variété de panoramas s'offre au regard...

Le parc national d'Etosha est un parc naturel, mais clôturé, de 22'750 Km2, soit environ la moitié de la taille de la Suisse. On y trouve un pan, sorte de lac salé temporaire, de 5'000 km2 à l'intérieur. Lorsqu'il est plein, il devient le repaire de nombreux oiseaux. Plus de 100 espèces d'animaux peuplent le parc. On y trouve notamment des espèces rares comme les rhinocéros noirs ou les éléphants, mais également, bien entendu, des zèbres, des girafes, des koudous, des impalas, des oryx, des tortues et plein d'autres merveilles. Même si le nombre de touristes pourrait être rébarbatif, le spectacle est saisissant.
Le poste de contrôle de Namutoni a été construit par l'administration coloniale du Sud-Ouest Africain allemand en 1897 afin de stopper la progression, due aux migrations des troupeaux, de la grippe bovine. Il est rapidement adapté aux exigences militaires et transformé en fort. Plusieurs fois détruit, il a à chaque fois été reconstruit, avant de devenir, pendant la première guerre mondiale, une prison. Finalement, il est abandonné en 1915. Ce n'est qu'en 1950 qu'il est une nouvelle fois reconstruit puis déclaré monument national. Il abrite depuis l'administration du parc d'Etosha et fait aujourd'hui partie intégrante du complexe touristique de Namutoni.
Le lac Guinas est une espèce de trou circulaire d'environ 100 mètres de profond. Il sert actuellement de réservoir d'eau douce pour la ville de Tsumeb. Avec le lac Guinas, le lac Otjikoto est le seul lac permanent de Namibie. Egalement réserve d'eau douce, il renferme un certain nombre d'armes que les Allemands ont noyées en 1915 afin que l'ennemi ne s'en empare pas.
Tsumeb est une ville minière du nord de la Namibie. Fondée en 1905 par l'administration coloniale du Sud-Ouest Africain allemand. Elle était le point d'arrivée du chemin de fer d'Otavi, construit par l'OMEG, laquelle exploitera également les mines alentours jusqu'en 1939, date à laquelle l'exploitation a été confiée à l'administration sud-africaine. La ville possède encore un certain nombre de bâtiments coloniaux datant du début du XXe siècle. Bien que peu animée, ses quelques avenues bordées d'arbres et son calme lui confère un charme certain.
En bordure de ville, un écomusée montre les différents types d'habitation des tribus nomades
Le nom de Grootfontein date de 1885. L'endroit fût baptisé ainsi par une quarantaine de familles afrikaners provenant d'Afrique du Sud, ceci en référence à la source coulant ici et aujourd'hui tarie. Le lieu devint le quartier général de la compagnie du Sud-Ouest Africain allemand avant de devenir réellement une ville en 1907. De nombreuses mines ont été ou sont toujours exploitées dans la région, ceci depuis 1890. L'ancien fort allemand a été construit par les "Schutztruppen" en 1896. Avant d'être déclaré monument historique en 1975 puis transformé en musée, il fût tour-à-tour lieu de refuge pour les Angolais fuyant la guerre, et internat.
La météorite de Hoba a été découverte par Jacobus Hermanus Brits dans les années 20 à une vingtaine de kilomètres de Grootfontein. Elle est arrivée ici il y a environ 80'000 ans. Elle pèse environ 60 tonnes, mesure 3 mètres de diamètre et est composée, entre autre, de 82 % de fer, de 16.4 % de nickel et de 0.76 % de cobalt. Chaque jour, sauf samedi, un train part depuis Windhoek en direction de Walwis Bay et un autre de Keetmanshoop, respectivement de Karasburg. Ce sont les seules liaisons en trafic voyageur du pays. La gare, construite en 1912, abrite un petit musée sur l'histoire des transports du pays très complet. La cathédrale Sainte-Marie datant de 1908 et la Christuskirche de 1910. La rue piétonne de Post street. Les trente-trois fragments des météorites de Gibeon font partie de la pluie cosmique tombée sur le sud du pays au début du siècle. Le poids total de ce déluge était de 21 tonnes. Le centre-ville de Windhoek, où se mêlent les édifices coloniaux allemands et les immeubles modernes, s'articule autour de l'ancienne Kaiser strasse, aujourd'hui Independance avenue. La ville elle-même fût fondée vers 1844 par Jonker Afrikaner. Son nom signifie "lieu où souffle le vent" en afrikaans. Triste état dans lequel se trouve la dernière composition du chemin de fer d'Otavi préservé au musée d'Etat La ferme de Na'an ku sê permet, comme de nombreuses autres, de toucher les guépards. Le train pour Walvis Bay, une voiture et celui pour Keetmashoop, deux voitures, dont, parfois, une voiture lit. Ils seront crochés en tête d'une composition marchandise. Keetmanshoop, terminus. Lüderitz, la plus allemande des villes africaines. Le vent, omniprésent, fait voler les pierres... La ligne du chemin de fer Keetmanshoop - Lüderitz a été inaugurée en 1907 après deux ans de construction. La gare fût construite en 1904 En 2006, la partie entre Aus et Lüderitz a été mise hors service pour réfection. Elle devrait rouvrir en 2013 ou 2014. La maison Goerke a été construite en 1910. Le lieutenant Hans Goerke y habitat jusqu'en 1912 pendant son emploi comme directeur de l'Emiliental-Diamantengesellschaft. En 1920, la maison fût vendue à la Consolidated Diamond Mines of South West Africa qui la vendit à son tour avant de la racheter en 1983. Celle qui s'appelle aujourd'hui Namdeb (Namibia Diamond Corporation) l'assaini et l'utilise aujourd'hui comme logement pour ses visiteurs importants. Ce petit bijou peut se visiter.
Adolf Lüderitz, un négociant de Brême, débarque dans la baie qui s'appelle alors Angra Pequeña en 1883. Après avoir négocié la propriété de la baie avec un chef local et obtenu une protection de l'Allemagne, il put fonder sa ville en 1884. Cependant, après divers déboires financier, Lüderitz dû se résoudre à vendre sa propriété à l'administration coloniale allemande du Sud-Ouest Africain, qui y stationna, dès 1904, une garnison destinée à conquérir les terres habitées par les Namas. Un camp de prisonniers fût également érigé sur l'île au large de Lüderitz dans lequel périrent près de 1'500 Namas.

Après avoir vendu sa ville, Lüderitz parti explorer le sud du pays. Après un périple difficile, il rallie les rives du fleuve Orange. Là, il embarque sur un canot de fortune afin de rejoindre son point de départ plus facilement que par la terre. Il disparut corps et âme en 1886 dans les flots tumultueux de l'Atlantique.

Ce n'est qu'en 1908, donc bien après la mort d'Adolf Lüderitz, qu'un ouvrier découvrit, lors de la construction de la ligne de chemin de fer, le premier diamant.

August Stauch était responsable d'une partie de la construction de la ligne de chemin de fer partant de Lüderitz. Un de ces employés, Zacharias Lewala, trouva un caillou intéressant qui s'avéra en fait être un diamant. August Stauch obtint alors la concession d'une vaste zone qu'il exploita. Lorsque, d'après ses fouilles, il pensa que la grosse majorité de diamants fût extraite, il vendit sa concession à la “Consolidated Diamond Mines of South West Africa” (CDM) d'Ernst Oppenheimer, président de la De Beers Company. Toute la zone a été déclarée "Sperrgebiet", zone interdite. En 1990, la CDM est transférée dans la nouvelle Namibian diamond mining company (NAMDEB).
Les premières traces d'implantation des mineurs à Kolmanskuppe remontent à la découverte des diamants en 1908. Tout d'abord camp de fortune, le lieu se développa rapidement en une ville confortable équipée de tout le nécessaire, voire le luxe, indispensable à la vie dans une région ou la pluie est inexistante. Outre des immeubles d'habitation, ont été bâti un casino, une salle de spectacle, un bowling, une école et un hôpital entre autres. Dans les années 20, elle compta jusqu'à 400 habitants. L'eau potable était importée du Cap, les produits de luxe d'Allemagne. Avec l'épuisement des mines de diamants, les ouvriers prospectèrent de plus en plus en direction du sud. Si bien que, finalement, les mineurs et toute la population dépendant de la production de diamants, quittèrent le lieu afin de se rapprocher des champs miniers. En 1930, la mine de diamants de Kolmanskuppe fût fermée en 1930 environ. La dernière personne à toutefois vécu ici jusqu'au début des années 60. Le désert repris ses droits. En partant, la population laissa tout derrière elle : machines et mobilier sont toujours visibles dans les maisons abandonnées. En 1990, on prit conscience du potentiel touristique de la ville. Des restaurations furent entreprises afin de permettre la visite de ce site étrange.
Diaz Point est probablement l'endroit le plus venteux de la planète ! Cet endroit a été nommé en hommage au premier européen ayant accosté à l'endroit qui allait devenir Lüderitz : Bartolomeu Dias.

Bartolomeu Dias parti de Lisbonne en 1487, environ une année après que Diogo Cão eût débarqué au cap Cross, au Nord de Swakopmund. Après avoir longé la côte africaine, il débarqua dans une baie qu'il nomma Golfo de São Christovão. Les cartographes la renommeront Angra Pequeña. Afin de marquer le territoire portugais, comme Diogo Cão, il planta une croix au Cabo da Volta, l'actuel Diaz Point. Puis il continua sa route en direction du Sud. Cette première arrivée d'un européen dans la région resta sans suite.

Une mission de la société rhénane auprès des tribus Namas fût fondée en 1860. La ville de Keetmanshoop date, elle, de 1866. Elle a été nommée en hommage à Johann Keetman qui avait financé l'établissement de la mission, mais ne visita jamais ce lieu. La ligne de chemin de fer Windhoek - Keetmanshoop - frontière sud-africaine a été inaugurée en 1913.
Le kokerboom, ou arbre à carquois, tient son nom du fait que les chasseurs utilisaient ses branches légères pour en faire des carquois. Ce grand aloès, son nom scientifique est Aloe dichotoma masson, croit très lentement sur les sols rocheux. Son tronc est fibreux afin de retenir l'eau et décourager les animaux. On le trouve essentiellement en Namibie et dans le Nord de l'Afrique du Sud. L'arbre peut atteindre 9 mètres de haut et 1 mètre de diamètre. Sa floraison a lieu pendant l'hiver austral lorsque l'arbre à atteint l'âge de 20 ans. Il pousse en général dans des environnements à forte concentration de rochers qui lui permettent notamment d'assurer un bon ancrage à ses racines. Il peut résister à des températures de près de 40 degrés, mais résiste également au gel parfois présent dans ces contrées. L'arbre peut vivre 200 à 300 ans.

La forêt du Quivertree Forest Rest Camp a été déclarée monument national en 1955.

Au Quivertree Forest Rest Camp il est également possible de nourrir les guépards De jour comme de nuit, les stations-services équipées d'un fast food Wimpy sont ouvertes. Le garage Engen - Lafenis de Keetmanshoop sert également d'arrêt de bus.