Eine Reise nach Namibien


Un voyage entre nature et architecture

Le Sud


La nature Sud-Africaine est dans la continuité de la Namibienne : grandiose. L'architecture des villes des provinces autour du Cap est, elle, fortement influencée par les Hollandais, qui ont colonisés la région dès le XVIIe siècle.

Les premiers diamants ont été découverts sur le site de la future ville de Kimberley en 1871. La ville fût fondée dans la foulée et baptisée Kimberly, du nom du secrétaire d'Etat britannique aux colonies, John Wodehouse, 1er Conte de Kimberley, en 1873. La mine la plus connue, le Big Hole, est aujourd'hui fermée et a été transformé en complexe touristique avec hôtels, musée du diamants et écomusée, que l'on peut joindre grâce à la seule ligne de tram de l'Afrique australe. D'autres mines situées à proximité du centre-ville sont, elles, toujours en exploitation.

L'architecture de la ville est fortement marquée par la période de la "chasse aux diamants". De beaux bâtiments datant de la fin du XIXe siècle lui confère un air décontracté. Le siège principal de la De Beers Consolidated Mines Ltd, créée en 1888 par Cecil Rodes et présidée depuis 1929 par 'Ernst Oppenheimer, est un des bâtiments marquant de la ville (ci-dessus à droite).

Kamfers Damm, un marais à quelques kilomètres au nord de Kimberley est un des seuls endroits en Afrique où le flamant nain se reproduit. Ce lieu est malheureusement menacé par la pollution et l'urbanisation. Kimberley est relié par rail à Johannesburg et au Cap dès 1892 et au Betschuanaland, l'actuel Botswana en 1898. La gare est aujourd'hui une plaque tournante du trafic marchandise, le trafic voyageur ayant fortement perdu de son importance. Le Trans-Karoo relie trois à cinq fois par semaine Johannesburg au Cap. Dans la banlieue du Cap, le Metro prend le relais. Ici la gare de Muldersvlei.
La ville de Stellenbosch fût fondée en 1679 par le gouverneur du Cap, Simon Van der Stel, dans le cadre de l'urbanisation de l'arrière-pays, le long de la rivière Eerste. Entre 1688 et 1690, 200 huguenots français, fuyant les persécutions dans leur pays arrivent dans le pays et se voient octroyer des terres dans la région. Ils donneront une impulsion déterminante à la culture de la vigne. La ville voit par ailleurs l'établissement d'un séminaire protestant en 1863, qui prendra la forme de l'Université de Stellenbosch en 1918. Aujourd'hui, la ville compte plus de vingt-mille étudiants. L'Université devint, au XXe siècle, un foyer de théoriciens afrikaans et le Parti national qui forma ici de nombreux cadres politiques.
L'histoire du Neethlingshof remonte à près de 300 ans. Mais le domaine, qui s'appelait alors De Wolvendans pris réellement son essor en 1788, lorsque Charles Marais en devint propriétaire. Son nom, il le doit à son beau-fils, Johannes Henoch Neethling, qui reprit le domaine en 1828. Du côté des vins blancs, le Wineland, la région viticole autour de Stellenbosch plante avant tout du chenin blanc, du sauvignon blanc ou du chardonnay. Du côté du rouge, les cépages traditionnels sont la syrah, le cabernet sauvignon ou le pinotage, mais des cépages tels le merlot ou le cabernet franc s'implantent progressivement. Vue sur le lac, la vigne et les montagnes depuis la terrasse du domaine Asara. Presqu'un air de Léman !
En 1685, Simon Van der Stel délimita et exploita le premier vignoble de la région et le nomma Constantia. A sa mort, en 1712, il fût divisé en trois : Groot Consantia, Klein Consantia et Bergvliet. Bien que tous de très haute tenue, un vin produit à Klein Consantia, le vin de Constance, un muscat doux, y est devenu célèbre grâce à Napoléon qui le consomma durant son exil à Sainte-Hélène entre 1815 et 1821. Avec le temps, ce vin fût abandonné. Il a été recréé en 1986 et est considéré aujourd'hui comme le meilleur vin du monde. Même si le mythe influe souvent sur la réalité, il vaut largement le détour !
La famille hollandaise Van Ryn est pionnière dans la fabrication du Brandy en Afrique du Sud. Après avoir ouvert une échoppe vendant de l'alcool à Rondebosch en 1845, Jan Van Ryn fonda, avec ses fils Johannes Hendrik et Jacobus, la JH & J Van Ryn Company en 1867 au Cap. Après le décès du père Van Ryn, l'entreprise se transforma en un négoce fructueux de vins et spiritueux. La raison sociale changea alors en Van Ryn Wine & Spirits Company. En 1884, Van Ryn gagna le premier award international à Londres pour son brandy. La distillerie de Vlottenburg a été, elle, construite en 1905. C'est ici que sont produits les brandies de 10, 12, 15 ou 20 ans d'âge.
Le metro de deuxième classe, et celui de première.
Les townships sont des quartiers urbains réservés, au temps de l'apartheid, aux populations de couleur. Ces quartier sont sous équipés (peu d'eau et, souvent, pas d'électricité). Ils sont aujourd'hui les refuges des populations défavorisées. Si beaucoup de ces quartiers, surtout en bordure des grandes agglomérations, présentent un taux de criminalité important, certains ont réussi à développer une qualité de vie acceptable. La densité de population est, elle, énorme. Les gouvernements successifs ont, depuis la fin de l'apartheid, promis à chaque logement de l'eau et de l'électricité. Malgré quelques travaux engagés par l'Etat, il faut bien admettre que la situation ne tend que peu à s'améliorer pour les habitants.
Metro pour le trafic local et Shosholoza Meyl pour le trafic longue distance. Le trajet entre Wellington et Worcester est peut-être le plus beau de la ligne le Cap - Johannesburg. A Johannesburg, le quartier de Newton, ancien quartier industriel transformé en quartier culturel est un havre de calme. Le quartier de la gare est, lui, plutôt animé.